EN ROUTE VERS LA STATION SUPRÊME!
Posté par idy012 le 30 juin 2011
Le « go » est donné ou si vous préférez, le ton est lancé aujourd’hui par Monsieur Idrissa SECK à l’occasion de la conférence de presse de ce jeudi 30 juin 2011.
L’entame de vos propos liminaires et les réponses apportées lors du face to face avec les journalistes, prouvent à souhait, votre stature d’Homme d’Etat épris de justice et de paix sociale mais également, soucieux du mal vivre et du mal être des populations dans toute leur composante.
L’impatience manifestée par la plupart de nos concitoyens de tous segment confondu, a finalement été récompensée.
Le peuple est à présent rassuré mais vigilant.
Abdoulaye WADE et sa bande vous a en effet causé beaucoup de tort.
Je ne reviendrai pas sur ce passif moribond, votre seul tort ayant été un élu. Ils oublient que l’on ne choisît pas son destin ni sa destinée.
Le créateur ALLAH, pour nous croyants, de par sa Science Exclusive et de par son Pouvoir Discrétionnaire attribut à qui Il veut Ses Bienfaits et sa Grâce. Que de supputations et de spéculations en tous genres sur ton silence assimilé à tort , à des pseudos-conclaves accréditant la thèse d’un complot contre ce vaillant peuple sénégalais (ticket Idy-K….) et sous la supervision du paternaliste Sarko.
QUE NENNI!! La preuve vient d’être administrée à certains adeptes du « Xoy » ( divination) que Idy travaille exclusivement pour le départ des « WADES« .
Et c’est ce à quoi, nous sommes disposés à vous accompagner. Quand je dis nous, je veux dire tous les sénégalaises et sénégalais qui portent leur choix éclairé sur votre modeste personne, n’en déplaise à ce fanfaronnant chroniqueur qu’est Jupiter Tamsir NDIAYE qui s’égosille sur les ondes de la RFM.
Voilà un soi-disant chroniqueur complètement en déphasage avec la réalité politique du moment. En effet au lieu de disséquer la quintessence de cette rencontre avec ce puissant vecteur (PRESSE), il se complait à raconter des contre-vérités sur l’homme et ses rapports avec l’argent. Contrairement aux éminences de la crème journalistique du pays qui tiennent un discours mesuré et pondéré, lui, continue de s’acharner sur l’homme lorsqu’on lui tend le micro ou sur les plateaux Télé.
C’est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle, de méchanceté et par-dessus tout, de défiance vis-à-vis de l’Autorité judiciaire de notre Cher Etat que de vouloir coûte que coûte entonner toujours la même trompette du genre : vol de milliards etc… Et pour clore ce débat, je vous rafraîchis la mémoire en vous invitant à relire les EMINENTS JUGES SENEGALAIS de la Haute Cour de Justice:
AVIS D’ARRET RENDU D’abord dans l’avis d’arrêt rendu il est précisément écrit : «En exécution de l’article 177 du Code de procédure pénale, il est donné connaissance à Maître Boucounta Diallo Avocat à la Cour, Président du Collectif des avocats constitués pour le compte de Monsieur Idrissa Seck, inculpé de faux, d’usage de faux, de soustraction, de détournement et de recel de deniers publics, d’usurpation de titre, de manœuvres tendant à obtenir des sommes ou des avantages matériels indus et de prise illégale d’intérêts que» la Commission d’Instruction vient de rendre ce jour même un arrêt.: «Dit n’y avoir lieu à suivre davantage contre Monsieur Idrissa Seck des chefs d’inculpation résultant de la résolution de mise en accusation numéro 03/2005». Le Greffier en Chef, Maître Ababacar Ndao rédacteur de cet avis , conclue en demandant au Président du Collectif des Avocats de Défense, «d’en informer les membres» de ce pool d’avocats.
ARRET DE NON-LIEU C’est un document détaillé qui fait un large tour d’horizon sur l’affaire d’Idrissa Seck de 2005 à janvier 2006, mois de sa libération. Dans ledit arrêt la Commission d’Instruction prés de la Haute Cour de Justice, en sa séance du 4 mai 2009, à laquelle siégeaient Messieurs : Cheikh Tidiane Diakhaté, Président, Bara Niang, Galo Syr Diagne, Ousmane Kane et Souleymane Kane tous membres de cette commission a rendu l’arrêt dont la teneur est la suivante : «Vu la loi organique n°10-2002 du 22 février 2002 portant Loi organique sur la Haute Cour de Justice en ses articles 23,24 et 25 notamment, vu la résolution 03-2005 en date du 3 août 2005, vu la procédure suivie contre Monsieur Idrissa Seck, né le 9 août 1959 à Thiès, ancien Premier Ministre, inculpé de faux, usage de faux, soustraction, détournement, recel de deniers publics, d’usurpation de titre, de manœuvres tendant à obtenir des sommes ou des avantages matériels indus et de prise illégale d’intérêt, vu l’article 171 al 2 du code de procédure pénale, vu l’arrêt de non lieu partiel n° 4 du 07/02/2006, après en avoir délibéré conformément à la loi, considérant qu’il résulte de l’information que par une résolution n° 03/2005 portant mise en accusation devant la Haute Cour de Justice, l’Assemblée Nationale, se fondant notamment sur les rapports n° 2 et 14/2005 complétés par un rapport final de l’Inspection Générale d’Etat, retenait contre Monsieur Idrissa Seck comme infractions à la loi pénale dans l’exercice de ses fonctions de Premier Ministre, divers griefs articulés autour des faits» poursuit l’arrêt de la Commission. Dans le même document produit par la Haute Cour de Justice, il est indiqué que dans «le premier trimestre de l’année 2003, le Président de la République,pour promouvoir le développement des communes, dépourvues pour la plupart d’infrastructures, avait posé le principe de la rotation des festivités de la fête de l’indépendance du 4 avril entre les capitales régionales et Dakar». A cet effet, «une enveloppe de 15 milliards devait être prévue pour chaque commune organisatrice, somme qui devait être tirée des ressources nationales et faire l’objet d’une gestion transparente suivant les instructions du Président de la République». «Sur proposition de Monsieur Idrissa Seck, alors Premier Ministre, la première célébration était confiée à la commune de Thiès et une somme de 20 milliards Cfa était allouée exceptionnellement par le Président de la République pour les dépenses de cette commune dont le sieur Seck était en même temps le maire» poursuit l’arrêt. «Cette enveloppe fut cependant rapidement dépassée et l’Inspection Générale d’Etat (IGE) fut saisie par le Président de la République pour vérifier non seulement le volume des investissements réalisés dans la ville de Thiès dans le cadre de l’organisation de la fête de l’indépendance de 2004, mais aussi les conditions de passation des marchés et d’exécution des travaux» ajoute-elle. Par ailleurs, «le rapport de l’Ige conclut à un volume d’investissement de 46 milliards non autorisés par l’Assemblée nationale et ayant servi principalement à financer non pas la décision prise par le Président de la République, mais plutôt une matrice d’actions prioritaires et de projets spontanés élaborés par le sieur Seck pour sa commune» révèle le document de la Haute Cour de Justice. «D’après le rapport de l’IGE, ce programme a été financé à travers un détournement des objectifs du Programme Triennal d’Investissements Publics (PTIP) consistant à transférer aux chantiers de Thiès, par des décisions ministérielles irrégulières, des crédits initialement votés par l’Assemblée Nationale pour le financement d’autres programmes destinés à d’autres localités du Sénégal» note l’arrêt qui ajoute que «ces travaux étaient exécutés à la suite de marchés conclus par entente directe, en violation des dispositions du code des marchés publics». En plus, poursuit l’arrêt, «le rapport a noté également la pratique généralisée de surfacturations élevées de la part des entreprises adjudicataires».
«Le 3 août 2005, l’Assemblée nationale adoptait une résolution portant mise en accusation de Monsieur Idrissa Seck pour la gestion du financement des chantiers de Thiès et pour des détournement commis dans la gestion des fonds secrets alloués au Président de la République. Ainsi, le 10 août 2005, le sieur Idrissa Seck fut inculpé, sur la base des incriminations tirées de la résolution précitée, des infractions de faux, usage de faux, soustraction, détournements et recel de deniers publics, usurpation de titre, manœuvres tendant à obtenir des services ou des avantages matériels indus, prise illégale d’intérêt, faits prévus et punis par les articles 132, 135, 136, 152, 153, 157, 163 bis, 226, 430, 45, 46 du code pénal (CP) 140 du code de procédure pénale (CPP)» rappelle l’arrêt. «Considérant que sur la gestion des fonds secrets, l’inculpé a déjà bénéficié d’un arrêt de non lieu en date du 7/02/2006 pour les faits d’usurpation de titre et de détournement de derniers publics» précise la Haute Cour de Justice. ENRICHISSEMENT ILLICITE
Sur l’infraction d’enrichissement illicite (article 163 bis CP). «Considérant que le sieur Idrissa Seck n’a pas fait l’objet d’une inculpation pour enrichissement illicite. Qu’en effet, cette infraction n’a pas fait l’objet d’une incrimination spécifique dans la résolution de renvoi de l’inculpé, seule la disposition qui la prévoit et la sanctionne ayant été visée. Que pourtant l’article 17 de la loi organique sur la Haute Cour de Justice prévoit l’énoncé sommaire des faits reprochés à la personne poursuivie. Que de surcroît et de façon décisive, l’infraction requiert une mise en demeure de la personne soupçonnée afin qu’elle justifie l’origine de ses biens conformément aux dispositions de l’article 163 bis CP. Qu’ainsi la mise en demeure est un élément constitutif de l’infraction dont l’absence a rendu l’inculpation du sieur Seck de ce chef impossible» argue l’arrêt. SUR LA COMPLICITE
«Considérant que, comme pour le délit d’enrichissement illicite, l’inculpé n’a pas été poursuivi pour complicité, la simple citation des articles 45 et 46 CP, en l’absence d’une incrimination précise de la résolution de renvoi, n’étant pas suffisante pour conduire à son inculpation » note l’arrêt. SUR LES 7 DELITS
Sur le faux, l’usage de faux, la soustraction, le détournement et le recel de deniers publics, les manœuvres tendant à obtenir des avantages matériels indus, la prise illégale d’intérêt. «Considérant que l’inculpé a toujours nié avec véhémence les faits qui lui sont reprochés, son niveau d’implication dans les chantiers de Thiès étant exclusivement, à ses dires, celui de Premier Ministre chargé de recevoir la volonté et des décisions du Président de la République et de les faire exécuter par son Gouvernement. Que d’après ses différentes déclarations, il n’est jamais intervenu dans la passation des marchés dont le montant total était de 40 milliards, mais les a simplement approuvés en vertu d’une prérogative dont il était investi de par ses fonctions et qu’il avait par la suite transmise au ministre des Finances. Que le Ministre de l’Economie et des Finances, celui du Budget et le Président de la Commission nationale des contrats administratifs (CNCA) entendus, ont tous reconnu que certains travaux avaient été effectués sans couverture budgétaire préalable, mais sans relever la moindre irrégularité dans les paiements ou la passation des marchés. Que de même, les entreprises, au premier rang desquels Bara Tall, principal bénéficiaire des marchés, ont nié toute collusion avec le Sieur» précise la Haute Cour. Par ailleurs, le compte rendu de la Commission a évoqué les investigations commanditées par l’Etat sur les fonds secrets. LES COMMISSIONS ROGATOIRES
Des enquêtes «menées tant au plan nationale qu’international par la voie de commissions rogatoires, il est impossible d’asseoir des charges contre lui relativement aux surfacturations supposées» dit l’arrêt. «Considérant qu’au regard de l’arrêt de non lieu partiel du 7 février 2006 en faveur de l’inculpé et de tout ce qui précède, il échet de dire qu’il n’y a pas lieu à suivre davantage contre Idrissa Seck, ancien Premier Ministre, des chefs d’inculpation résultant de la résolution de mise en accusation N°3/2005 » note l’arrêt et « par ces motifs, poursuit la Haute Cour de Justice, dit n’y avoir lieu à suivre davantage contre Monsieur Idrissa Seck des chefs d’inculpation résultant de la résolution de mise en accusation numéro 03/2005. Ont signé cet arrêt : le Président de la Haute Cour de Justice Monsieur Cheikh Tidiane Diakhaté assisté des Messieurs Bara Niang, Gallo Syr Diagne, Ousmane Kane, Souleymane Kane et enfin Ababacar Ndao tous membres de la Commission.
Bref, cette affaire est derrière nous et ce ne sont pas vos affabulations qui nous empécheront d’avancer et de proposer un programme alternatif crédible et qui mettra fin aux souffrances multiples et indescriptibles des sénégalais. Par ailleurs, la réaffirmation de votre appartenance à la famille libérale ne souffre d’aucun doute, seulement, allusion est faite à la vraie entité Libérale et non à celle incarnée par Abdoulaye WADE et sa coterie.
En effet, par opposition à la gestion familiale et clanique aussi bien des affaires publiques que politiques, le Président Idrissa SECK propose la doctrine de ceux qui sont les vrais partisans des libertés individuelles dans un Etat, de la libre entreprise, de la liberté économique et de la tolérance à l’égard des opinions d’autrui mais aussi une réelle approche participation inclusive de toutes les forces vives de la nation sénégalaise.
Comme en 2007, nous y croyons toujours!
Mamadou Alassane WAGUE
Alwa6076@hotmail.fr
idy nous a habitué à un changement de discours et à une incohérence que les sénégalais ne sauraient tolérer
Bien au contraire,il a toujours su faire preuve de constance en s’affirmant Libéral Pur Jus et Héritier Naturel du PDS sur lequel il compte s’appuyer pour conquérir le pouvoir.
L’avenir nous édifiera sur ses choix.
Wait aud see